De plus, les différentes lectures dans les deux chambres n’ont pas permis de montrer en quoi la fusion des régions serait facteur, premièrement, d’une meilleure organisation territoriale, deuxièmement, d’économies. Rien ne l’indique dans le texte, et l’étude d’impact ne vient pas l’étayer.
D’autre part, avant de les redécouper de manière quasi aléatoire et sans concertation avec les élus, le Gouvernement aurait dû commencer par aborder la question des compétences des régions. Il faut définir le contenu avant le contenant !
Deuxièmement, il convient de tenir compte de la spécificité des territoires et d’en finir avec cette réforme urbaine et uniforme.
De très nombreux rapports mettent en évidence les différentes typologies de territoires. La France est un pays diversifié, avec des territoires aux problématiques multiples : métropoles, zones périurbaines, zones rurales, zones hyperrurales, zones de montagne – et j’en passe ; on dénombre quatorze types d’attractivité et sept catégories de campagnes sur l’ensemble du territoire national.
Assez de rapports ! Les ruptures et les déséquilibres sont largement identifiés ; il est maintenant temps d’agir, en tenant compte des spécificités des territoires.