Il s’est beaucoup penché sur la question de la réforme territoriale, qu’il analyse dans Réinventer la France. Dans Trente cartes pour une nouvelle géographie, il livre son analyse en particulier sur la fusion programmée des régions Alsace, Lorraine et Champagne-Ardenne, qui selon lui n’est pas une bonne idée. D’après lui, « il existe une spécificité alsacienne qui concerne les règles d’organisation du travail, de l’éducation, et une volonté de ses habitants de s’investir dans un projet commun. Cette singularité est une ressource subjective qui sous-tend son dynamisme. Nier cette réalité en mariant l’Alsace à la Lorraine, c’est menacer d’étouffer son développement. Raboter les identités, c’est risquer de créer des replis négatifs ». Il évoque aussi le « risque d’ouvrir un boulevard au Front National ».