Cela signifie deux choses. D’une part, qu’en imaginant des rapprochements artificiels, on construit une région qui ne correspond pas aux aspirations des habitants. D’autre part, qu’on se dirige par voie de conséquence inexorablement vers un éclatement à terme de l’actuelle région picarde, qui a mis tant d’années à faire émerger un sentiment d’appartenance à son égard. Le droit d’option prévu fera son oeuvre.
Aussi, monsieur le ministre, la seule solution de bon sens, susceptible, elle, de s’accompagner d’économies, est de maintenir l’existence d’une région Picardie qui fusionnerait ses trois conseils généraux et le conseil régional.