L’objectif n’était alors que d’afficher un chiffre significatif de réduction du nombre des régions pour obtenir un brevet médiatique de réformisme. Cela n’aura finalement engendré qu’une valse des cartes qui nous a occupés tout au long de l’été et de l’automne.
En privant les Bretons de leur cinquième département, la Loire-Atlantique, en confirmant le funeste décret pris sous le régime de Vichy en 1941, en leur refusant la réunification d’une Bretagne à cinq départements, vous nous privez de notre identité !
Le mot d’identité vous fait peur, je le sais ; voilà le vrai sujet. Mais la personnalité d’une région est une force, non seulement pour elle-même, mais aussi pour l’ensemble de notre pays. Les régions à forte identité sont celles qui réussissent le mieux en Europe. Allons plus loin en regardant autour de nous : ne sont-ce pas les États qui ont délibérément choisi le modèle fédéral, qui réussissent le mieux ? Je pense à l’Allemagne et à la Suisse.
La logique hiérarchique est derrière nous ; la vraie logique est celle du réseau, de l’échange, de la cohérence, de l’unité qui créé la solidarité, donc l’action positive.