Simplifier, c’est en effet rendre notre action plus compréhensible et plus transparente aux yeux de nos concitoyens. Clarifier, c’est supprimer les doublons, notamment avec les services déconcentrés de l’État, et donc redéployer une action publique, à la fois plus efficace et moins coûteuse.
Cette réforme a également pour ambition de renforcer le poids et la force économiques de nos régions en Europe. En matière de compétences, les régions de demain bénéficieront de davantage de moyens dans des domaines décisifs comme l’emploi, la formation, le soutien aux entreprises et à la recherche, la transition énergétique, l’aménagement durable et le rayonnement international.
S’agissant du redécoupage territorial, comment la nouvelle carte régionale doit-elle être pensée ? L’article 1er propose la création de nouvelles régions métropolitaines, dont une et une seule Normandie, peuplée de 3,3 millions d’habitants. Comme vous, monsieur le ministre, je me réjouis de cette création.
Le mariage entre la Basse-Normandie et la Haute- Normandie est si évident que notre future région a déjà un nom qui s’impose de lui-même, comme indiqué à l’article 2 du projet de loi. Oui, cette fusion s’impose car, historiquement tout autant que culturellement, l’entité Normandie fait sens.
L’histoire de la Normandie lui donne un rayonnement international, une identité forte et un avenir commun.