Madame la présidente, monsieur le ministre, monsieur le rapporteur, monsieur le président de la commission, j’interviens à la suite d’un échange passionné qui n’aura pas été inutile. J’ai écouté toute la journée et lu dans la presse ces derniers temps les interventions multiples de nos collègues UMP alsaciens. Je respecte leur point de vue, parce qu’il est logique, mais je leur demande de respecter également le nôtre, que je vais essayer de résumer un peu plus rapidement que Philippe Bies ne l’a fait. J’ai notamment été sensible à l’intervention très émue d’André Schneider, qui n’est plus dans l’hémicycle à cet instant.
Mes parents aussi ont changé quatre fois de nationalité, mes chers collègues. Mon coeur aussi est français, comme le disait André Schneider, mais je dois dire également, et vous devez l’accepter, parce que les images le confirment, que je n’ai jamais participé à une réunion publique où La Marseillaise a été sifflée.