Regardez très tranquillement chez vous toutes les images des Dernières Nouvelles d’Alsace et d’Alsace 20, jamais je n’aurais accepté d’entendre siffler La Marseillaise. Souvenez-vous du comportement qui fut celui de Jacques Chirac au Stade de France en pareille circonstance !
Mes chers collègues, il y a effectivement des positions antagonistes. Nous sommes un certain nombre ici de Moselle et d’Alsace à proposer au ministre une solution intermédiaire. La solution de l’Alsace seule et éternelle devant l’Histoire, qui pourrait relever tous les défis, n’est pas tenable, même si à l’heure actuelle, l’Alsace ne compte que 150 000 chômeurs pour 8 millions d’habitants. Ayons un peu d’humilité et ne soyons pas présomptueux ! Nous pourrions sans doute nous flatter d’une réussite à court terme, mais à moyen et à long termes, ce serait une erreur historique, je l’ai dit à M. le ministre comme au Premier ministre.
L’autre solution, qui fait l’unanimité parmi nous, c’est une grande région quelque peu diluée. Je ne partage pas non plus cette solution, mais je ne peux pas pour autant partager, monsieur Herth, les mots grossiers que vous avez employés devant la représentation nationale.