Je suis très sensible à votre question, monsieur le député Yves Jégo. Les 107 écoles de la deuxième chance existantes ont en effet été créées à l’initiative des collectivités territoriales et des acteurs de l’insertion professionnelle, avec l’appui de l’État. Elles sont fondées sur une pédagogie distincte des schémas scolaires et ont pour objectif l’insertion sociale et professionnelle des jeunes qu’elles accueillent sans autre critère que celui de leur propre motivation. Je le dis d’emblée, l’État est très attentif à ce réseau, dont il souhaite le développement.
Pour en venir aux problèmes général et particulier que vous évoquez, les écoles de la deuxième chance franciliennes mobilisent des subventions du Fonds social européen depuis leur création, ce qui engendre des difficultés de trésorerie. En outre, une partie de ces subventions a été réduite par rapport au niveau envisagé, en raison de l’inéligibilité d’une grande partie des dépenses au regard des nouvelles règles de gestion du FSE.