La fusion de la Picardie, de la Champagne-Ardenne et de la Lorraine dispose pourtant de puissants atouts, qui rendraient ce découpage assez naturel : leader de la production de matériel ferroviaire et premier pôle de métallurgie ; un arc nord-est qui constitue la troisième région française en termes de produit intérieur brut agricole et industriel ; un réseau de villes fort, un phénomène métropolitain qui progresse ; avec la seule Champagne-Ardenne, un pôle agro-industriel ; un pôle de chimie verte, de bioéconomie et un ensemble qui produit pas moins de 50 % de l’énergie éolienne française.
Une telle fusion – je vois mon collègue Jacques Krabal qui se manifeste – supposerait l’unification de l’appellation « champagne ». Le champagne, ce n’est rien dans la balance des paiements de notre pays… Chacun connaît pourtant, localement, l’importance de cet élément, tant en termes de commerce extérieur que de tourisme.