Autant je suis opposé à un référendum national, autant je suis convaincu que, quand il s’agit de la vie des gens, il faut leur demander leur avis.
Je suis donc opposé à cet article 1er, qui a limité la qualité de la carte des régions. Ce que nous voulons tous – et c’est là un point de vue transpartisan –, c’est améliorer la vie des gens. Nous voulons que nos territoires s’inscrivent dans un élan de dynamisme et créent de la valeur ajoutée. Or, ce n’est pas parce que nous aurons créé des mastodontes en termes de population ou d’espace que cela se fera. Il faut créer des synergies. Au Sénat, M. Michel Delebarre, qui connaît le Nord-Pas-de-Calais, a lui-même déclaré qu’il n’y avait pas de synergies ni de partenariats, malgré une frontière commune et une langue partagée, le ch’ti.
Nous avons réalisé, avec nos modestes moyens, une étude d’impact sur ce qui se fait entre l’Aisne et la région Champagne-Ardenne. Montrez-nous quelle sera la valeur ajoutée de ce rapprochement pour le département de l’Aisne.