Comme je l’ai indiqué dans la discussion générale au nom de notre groupe, nous sommes résolument opposés à la philosophie de ce projet de loi, résolument opposés à l’ensemble de la réforme territoriale en cours, à ces super-régions loin des besoins et des citoyens, à ces super-métropoles qui aspirent en quelque sorte les collectivités locales, à ces grandes intercommunalités d’au moins 20 000 habitants : tout cela nous fait craindre beaucoup pour l’avenir même de la République, car nous redoutons que cette organisation ne mette davantage encore les territoires en concurrence, accroissant tant la fracture entre ceux-ci que les inégalités.
Pour toutes les raisons de fond que j’ai indiquées, nous sommes bien sûr opposés à cet article premier, qui est l’article clef du projet de loi. C’est la raison pour laquelle nous invitons l’Assemblée nationale à le supprimer et, par conséquent, à supprimer aussi le projet de loi en question, un texte mortifère pour la République.