Intervention de Jean-Luc Laurent

Séance en hémicycle du 19 novembre 2014 à 15h00
Délimitation des régions et modification du calendrier électoral — Article 1er

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Laurent :

Il s’agit plutôt d’envoyer un message à Bruxelles, à tort selon moi, selon lequel nous serions les bons élèves d’une réforme structurelle. J’ajoute que ni le nombre d’habitants, ni la superficie ne sont des critères pour déterminer ce qui pourrait être la puissance d’un territoire ou d’une région. Ce sont les pouvoirs et les compétences qui sont l’enjeu véritable !

Conçue rapidement, avec de multiples écritures et réécritures, cette nouvelle carte des régions favorisera-t-elle les économies budgétaires ou l’efficacité publique qu’on nous a annoncées et répétées durant cette séance ? Rien n’est moins sûr, en dépit de ce qui a été dit !

En revanche, il y a trois certitudes. La première, c’est que le débat réveille des revendications identitaires régionales, voire régionalistes, particulièrement en Alsace et en Bretagne. La deuxième, c’est que la nouvelle carte va remettre en cause trente ans de travail commun accompli depuis le précédent découpage. Je rappelle que seul un travail patient peut apporter la solidité et le dynamisme nécessaires à toute réforme touchant les espaces publics territoriaux. La troisième certitude, c’est qu’en regroupant les régions, on les éloigne du citoyen.

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