Permettez-moi de répondre à un certain nombre d’arguments que nous avons entendus, à commencer par l’idée selon laquelle il appartiendrait aux élus territoriaux de se saisir pleinement d’une tentative de réforme ou de fusion des régions. Chacun doit pourtant savoir que la loi relative à l’administration territoriale de la République – dite loi ATR – de 1992 permettait aux conseils généraux et régionaux d’engager leur fusion, et que même là où la démarche paraissait évidente, rien n’a été entrepris. Par conséquent, il était normal que le législateur prenne ses responsabilités en engageant cette réforme. L’avis de la commission est donc défavorable.