Notre collègue ne nous avait pas habitués à ce type d’emportements. Il serait bon que nous conservions à nos discussions la qualité et la dignité qui leur sont nécessaires. D’autant que ce débat appelle à l’humilité. Je le dis honnêtement : cette carte n’est pas idéale, mais elle me semble la plus équilibrée, la plus cohérente.
Avouons-le, elle souffre d’une faiblesse sur sa partie ouest. C’est la raison pour laquelle il me semble que les propos les plus sages ont été tenus par M. Vallini, qui a dit que nous étions dans un statu quo, dont nous pouvions nous satisfaire à ce stade, car des virtualités étaient ouvertes. Ces virtualités emprunteront – M. Furst nous invitait à repenser le beau mot de « démocratie » – les voies de la démocratie locale, notamment à travers le droit d’option, que nous évoquerons plus tard.
Je voudrais insister également sur le fait que cette carte, même faible sur sa partie ouest, est rationnelle. Nous avons été invités plusieurs fois à revenir sur les critères, mais ceux-ci apparaissent d’eux-mêmes : chacune des douze régions hexagonales comportera au moins quatre départements, une taille critique suffisante pour affronter l’avenir. Toutes comptent au moins une ville de taille métropolitaine, sauf la région Centre.