La réunification de la Bretagne, c’est l’occasion de tourner la page, d’opter pour une pleine coopération à l’intérieur d’une seule et même entité. Nous avons les mêmes défis à relever : celui de la transformation du modèle agricole, celui de l’université, de l’enseignement supérieur, de la recherche, celui de l’industrie, celui de l’autonomie et de la transition énergétiques – domaine dans lequel nous sommes en pointe puisque c’est une des seules régions de France où il n’y a pas de nucléaire.
Nous avons intérêt à être une seule et même région, où prévaudra un sentiment d’appartenance fort. Je le dis peut-être plus encore à la gauche de cet hémicycle : le sentiment d’appartenance est un ferment de solidarité. De la même façon que le sentiment d’appartenance nationale – et je me reconnais pleinement dans la communauté nationale –…