Intervention de Thomas Thévenoud

Réunion du 18 novembre 2014 à 11h00
Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Thévenoud :

Je souhaite vous interroger, monsieur le secrétaire d'État, sur les conséquences éventuelles de l'abandon de l'écotaxe sur la route Centre Europe Atlantique – RCEA –, route nationale à fort transit européen et l'une des plus dangereuses, des plus meurtrières de France. Le conseil général de Saône-et-Loire avait prévu d'attribuer les 3 millions d'euros de recettes de l'écotaxe qu'il devait percevoir chaque année, à la modernisation de la RCEA. Or, ces 3 millions, l'équivalent de 10 % du budget des routes du département, sont aujourd'hui perdus.

Deuxième conséquence éventuelle : le plan de relance et de modernisation de la RCEA annoncé par votre prédécesseur, M. Frédéric Cuvillier, prévoyait 440 millions d'euros sur onze ans. Quelle est la valeur de l'engagement de l'État ? Les travaux ont commencé cet été. Seront-ils poursuivis dans les années à venir ?

Enfin, l'abandon de l'écotaxe suscite une certaine inquiétude à propos du plan de relance autoroutier, Eva Sas y a fait allusion : nous ne savons pas vraiment où nous en sommes. Deux tronçons de la RCEA, du côté de Mâcon, dans ma circonscription, mais aussi du côté de Montmarault, dans l'Allier, étaient concernés par ce plan. Les acteurs économiques, les transporteurs routiers comptent sur ces travaux. C'est pourquoi je souhaite vous entendre, monsieur le secrétaire d'État, sur cette question importante pour le département que je représente.

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