Cet amendement vise à redessiner une carte des régions plus cohérente en évitant des fusions bloc par bloc, dont on vient encore une fois de constater qu’elles posaient de nombreux problèmes. Il aurait mieux valu laisser aux territoires le temps de choisir eux-mêmes entre un certain nombre d’options.
Ainsi c’est au département des Pyrénées-Atlantiques, qui entretient des liens évidents tant avec Toulouse qu’avec Bordeaux, qu’il appartiendrait de se déterminer. Ce département qui réunit le Béarn et le Pays basque, je le connais bien : il a une histoire singulière, due au fait que les Basques de basse Navarre – le royaume de Navarre...– estimant qu’ils n’étaient pas Français, n’ont pas envoyé de représentants à Paris en 1789. Ils auraient voulu leur propre département, mais évidemment, ils ne l’ont jamais eu.
Je veux simplement souligner qu’il faut tenir compte de l’avis des habitants et qu’il aurait été bon de repartir sur d’autres bases.
Nous devrions nous racheter en votant le droit d’option, qui permettra à certains départements de choisir la région à laquelle ils seront rattachés.