Madame la présidente, mes chers collègues, mes chers collègues alsaciens, je tiens à dire que j’ai du respect pour les arguments que vous avez exposés ; je tiens également à vous témoigner le respect de l’ensemble des membres de la commission des lois et de la représentation nationale pour les Alsaciennes et les Alsaciens.
Si nous accordons de l’importance à l’histoire lorsque nous travaillons dans cet hémicycle – les ministres l’ont rappelé longuement l’un et l’autre, à chaque fois qu’ils en ont eu l’occasion –, je suis convaincu aussi que nous sommes ici pour écrire l’histoire à venir. Or cette histoire à venir peut, tout en s’enracinant profondément dans le passé, être différente de ce qui s’est fait jusqu’ici.
De nombreux arguments peuvent être avancés en faveur de la région Alsace-Lorraine-Champagne-Ardenne. C’est aujourd’hui le territoire retenu par l’État pour l’organisation de sa défense et de sa sécurité ; c’est le territoire retenu par Réseau ferré de France ; je pourrais vous dire aussi que c’est le territoire retenu par plusieurs grandes banques. Les arguments, vous le savez, sont extrêmement nombreux.
Le 26/12/2014 à 10:00, laïc a dit :
"je pourrais vous dire aussi que c’est le territoire retenu par plusieurs grandes banques"
Ce sont les banques qui dessinent les cartes des régions maintenant ? On croyait être dans une république publique, et l'on s'aperçoit brusquement du poids de la finance dans les décisions de l'Elysée... On devrait dire "république semi privée". Qu'est-ce que la démocratie et la voix du peuple par rapport aux banques ? Pas grand chose apparemment.
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