C’est un sujet qui compte pour les Alsaciens, naturellement mais c’est aussi un sujet national, parce que si nous n’étions pas capables de donner demain à Strasbourg toute la force dont elle a besoin pour demeurer capitale européenne, qu’adviendrait-il de son Parlement ? Qu’adviendrait-il des institutions européennes ? Qu’adviendrait-il des grandes écoles que Strasbourg a réussi à faire venir sur son territoire et qui accueillent en leur sein des étudiants venant de toute l’Europe ? La dimension de Strasbourg n’est pas une question alsacienne, mais une question nationale, et même, bien au-delà, une question européenne, compte tenu de la place particulière de Strasbourg comme ville de réconciliation, après les horreurs de la guerre.