Quand on a été élu local, on le sait bien : un territoire très étendu implique aussi des charges très lourdes. Nous ne sommes plus à l’époque où l’on faisait des conquêtes pour avoir le territoire le plus grand : ce n’est pas là que se joue aujourd’hui le développement de nos régions.
Par ailleurs, quelle sera la solidarité dans des régions où le sentiment d’appartenance sera faible ? En réalité, il n’y aura pas de projet partagé, mais un collage de projets différents, comme si plusieurs régions existaient à l’intérieur d’une seule.
Je comprends donc ce que vivent les Alsaciens, qui ont l’impression d’être les victimes collatérales d’un jeu de découpage touchant à d’autres régions.