Je suis choqué, mais aussi assez indigné qu'en ce moment important pour la France où il s'agit de tirer les leçons d'un sommet européen, vous ne pensiez qu'à provoquer un incident de séance alors même que l'Assemblée nationale enterre l'un des siens (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC, écologiste, GDR et RRDP – Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
Au moment où le Gouvernement et de nombreux parlementaires étaient au coeur d'une église en train de pleurer un jeune député qui vient de partir, je trouve cette volonté de créer des incidents absolument indécente. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
Sur le fond, nous vivons une semaine de rentrée exceptionnelle : hier, le Premier ministre prononçait son discours de politique générale ; aujourd'hui, le Gouvernement vient nous parler sans attendre d'un sommet sur lequel il est normal que vous puissiez l'interroger car ce Conseil a constitué un tournant au niveau européen, notamment en matière de croissance. Que n'auriez-vous dit s'il n'y avait pas eu aujourd'hui de débat à une heure qui soit la même que celle à laquelle vous les organisiez d'habitude, c'est-à-dire à quinze heures ?