Finissons-en avec des caricatures et des attaques qui ne sont pas dignes du débat que nous avons eu ce matin et qui, jusqu'à présent, était serein. Dès lors qu'il s'agit du médicament, l'opposition s'affole : ses orateurs se lancent dans de grands discours, se font des prédicateurs de l'Apocalypse, nous accusent de vouloir tuer l'industrie. Nous sommes soucieux de défendre tant les malades que l'industrie : pour cela, il faut assurer l'équilibre du système.
Vous parliez tout à l'heure de l'excès d'imposition qui allait tuer l'innovation. Au même moment tombait cette nouvelle : le médicament contre l'hépatite C dispose désormais d'une autorisation de mise sur le marché et d'un prix. Le traitement va coûter 40 000 euros pour trois mois de traitement, soit 488 euros le comprimé. Il n'y a pas plus de vingt minutes, vous expliquiez que nous ne voulions pas payer l'innovation et que nous mettions en danger la filière pharmaceutique…