Sachons garder notre calme ! Il n'est pas question de mettre en cause la qualité du travail des hôpitaux publics ni de leurs personnels.
Lorsque vous évoquez la surcharge de travail des personnels, vous oubliez que la mise en place des 35 heures à l'hôpital en est responsable. Cette réforme, appliquée sans que les conséquences pour les personnels aient été mesurées, a considérablement désorganisé les services.
La suppression du jour de carence a favorisé l'absentéisme, toutes les collectivités peuvent en témoigner.
Monsieur Issindou, sur ce sujet comme sur le compte pénibilité, vous envisagez le secteur privé par le seul prisme des grandes entreprises. Il est faux de dire que le jour de carence est compensé. Cela ne vaut que pour certaines entreprises.
La proposition du Sénat peut paraître excessive, mais vous avez également rejeté notre suggestion limitée à un jour de carence. Vous restez campés sur vos positions alors que nous aurions pu trouver un terrain d'entente pour la satisfaction de tous, y compris des directeurs d'hôpitaux qui appellent de leurs voeux le rétablissement du jour de carence.