Tout d'abord, sur la forme, je rappelle, monsieur Accoyer, que, entre octobre 2011 et mai 2012, des textes adoptés par le Sénat ont été « revus à la mode gouvernementale » de l'époque, et c'est logique : il en est ainsi lorsque les deux assemblées ne sont pas de la même couleur politique. Par ailleurs, on ne peut pas comparer la naissance d'un enfant et la survenue d'une maladie. Le premier est la plupart du temps désiré, la seconde ne l'est jamais. Contrairement à la maladie, la naissance d'un enfant n'est pas un aléa de la vie. Il est donc parfaitement erroné de prétendre, pour susciter la peur, que l'accès aux soins pourrait être placé sous condition de ressources. Peut-être envisagez-vous de prendre une telle mesure lorsque vous reviendrez au pouvoir, mais tel n'est pas notre intention. Le fait que nous veillions à ce que personne ne soit privé du traitement contre l'hépatite C en témoigne.