Madame la présidente, j'interviens peut-être à contretemps, mais je souhaiterais revenir sur vos propos. Vous avez indiqué que la modulation des allocations familiales avait été bien acceptée par la population. On peut en effet faire du populisme, en disant que les familles dont les revenus sont supérieurs à 6 000 euros n'ont pas besoin de ces allocations. Mais quel est le seuil au-delà duquel on est riche dans notre pays ? Le Président de la République l'avait fixé à 2 000 euros de revenus mensuels, puis on a parlé de 4 000 euros ; maintenant, c'est 6 000 euros. On ne sait pas très bien ! En vérité, vous pensez qu'en appauvrissant les riches, vous allez enrichir les pauvres, mais ce n'est pas le cas. Certes, les familles dont les revenus sont compris entre 6000 et 8 000 euros par mois ne sont pas à plaindre, mais n'oublions pas qu'elles embauchent des personnes à domicile pour garder les enfants, et cela crée de la richesse.