Le droit au respect fonctionne dans les deux sens. Ce parlementaire a tenu des propos sur l'action du Gouvernement et sur moi-même que je ne m'autoriserai jamais à tenir sur lui. Si j'ai évoqué ce sujet tout à l'heure c'est uniquement pour rappeler que sur le sujet dont nous traitons aujourd'hui, le respect de la vérité compte. C'est une question de responsabilité. Par ailleurs, j'estime que ce qui a été dit sur le rôle de mes services, compte tenu de leur engagement et du risque quotidien qu'ils assument, méritait un autre traitement que celui qui a été fait. Il n'y a dans mes propos aucun manque de respect ; aucune liste de noms n'existe, il y a simplement une indignation légitime de ma part lorsque je vois la manière dont des services qui se dévouent sont traités par des acteurs qui font de la démagogie.