Il existe dans le plan Vigipirate deux niveaux de vigilance : un niveau de vigilance « attentat » et un niveau permanent qui a été rehaussé, avec des mesures particulières concernant les moyens de transport et les centres commerciaux. Le plan Vigipirate est élaboré par le secrétariat général de la défense nationale (SGDN) et les ministères compétents, avec un rôle particulier assigné au ministère de l'Intérieur. Concrètement et même si j'ai mobilisé les préfets à cet effet, c'est le ministère de l'Économie qui est, par exemple, compétent pour les grandes surfaces. Le plan Vigipirate est adaptable et souple. Il existe effectivement des dispositifs particuliers pour les installations nucléaires mais ceux-ci sont classifiés. L'amélioration du traitement de cette problématique avec la Turquie est un sujet complexe. Celle-ci voit en effet transiter des milliers de combattants étrangers sur son territoire et arriver 1,5 million de réfugiés venant de Syrie. Vient s'ajouter à cela la situation particulière des Kurdes qui combattent Daech tout en entretenant une relation difficile avec la Turquie. Cette dernière se trouve ainsi dans un contexte particulier et bien spécifique. La stratégie du ministère des Affaires étrangères vise à multiplier les contacts avec la Turquie afin d'entretenir des relations diplomatiques reposant sur la confiance.
Vous avez indiqué, monsieur Meunier, que les terroristes avaient des droits.