Le groupe écologiste, depuis longtemps favorable à la négociation d'un statut ou d'un cadre d'emploi pour les collaborateurs de députés, soutient ces amendements. Nous considérons par ailleurs que les 9 000 euros mensuels alloués aux députés pour rémunérer leurs collaborateurs sont trop faibles, au regard des 15 000 euros dont disposent, par exemple, les parlementaires britanniques. Cela étant la négociation risque d'être rendue difficile par le fait qu'il n'existe pas d'organisations représentatives des collaborateurs ou des députés employeurs. Peut-être le Bureau, instance représentative de l'Assemblée, pourrait-il donner mission aux questeurs de gérer cette négociation. À défaut, il faut mettre en place de telles organisations.