Intervention de Jean-Louis Gagnaire

Réunion du 19 novembre 2014 à 9h00
Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Gagnaire :

En effet, et l'on peut dire rétrospectivement que vous avez eu raison de la proposer et que nous avons eu tort de ne pas la voter. Mais nous sommes tous – hélas ! – victimes d'un certain manichéisme : lorsqu'on siège dans l'opposition, on est souvent contre les projets de la majorité. Quoi qu'il en soit, cette réforme, que je regrette de ne pas avoir votée, nous rapproche des standards européens.

La question du financement et de l'organisation de l'institution est évidemment essentielle, mais nous savons que la fusion de structures publiques ou parapubliques est différente d'une restructuration industrielle : elle prend du temps – en tout cas, un peu plus de trois ans –, et doit se faire dans le respect de la dignité et du travail des agents qui ont oeuvré au sein des anciennes autorités. Certes, la fusion des organigrammes a abouti au maintien d'un encadrement très supérieur aux besoins réels, mais il faut procéder à un lissage dans le temps en permettant à chacun de s'adapter. Nous devons prendre en considération avant tout l'intérêt d'une telle institution pour nos concitoyens et faire en sorte qu'elle dispose, par redéploiements, de tous les moyens nécessaires pour remplir ses missions au mieux.

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