Je ne dirai pas que le travail de la Cour des comptes est excellent, car on pourrait me soupçonner de manquer d'objectivité… Si je suis d'accord avec M. le Défenseur des droits lorsqu'il évoque les crédits et les effectifs dont l'institution devrait disposer à l'avenir, je suis également garant de la maîtrise et de l'efficience de la dépense publique et, à ce titre, j'insiste sur la nécessité d'aller au bout de l'optimisation de l'organisation de l'institution. Le contrat est clair. Vous aurez, monsieur le Défenseur des droits, le soutien de la Commission s'agissant du plafond d'emplois ou des crédits lorsque l'institution aura fait la preuve qu'elle a achevé sa mutation et la rationalisation de son mode de fonctionnement. Au demeurant, elle s'est plutôt bien débrouillée jusqu'à présent, compte tenu notamment de l'absence de mission de préfiguration. Mais il faut sortir définitivement du passé.