J'observe, monsieur le rapporteur, que le texte ne revient pas sur l'expression « dispositif national d'accueil », qui remonte à 1975.
J'observe aussi que, dans votre propos introductif, vous avez relevé le fait qu'aujourd'hui, les demandeurs d'asile étaient concentrés en Île-de-France et en Rhône-Alpes. Dans ces régions, les associations et les avocats spécialisés ne manquent pas, et il est possible de trouver des relais, même en dehors des lieux d'hébergement.
L'idée du Gouvernement, à travers le système d'affectation « dirigée » du dispositif national d'accueil, est de répartir la charge entre les régions. Cela rend d'autant plus nécessaire la mise en place d'un accompagnement. Dans la construction de ce dispositif, il faut considérer les capacités d'hébergement, mais aussi les capacités d'accompagnement. Il s'agit donc bien d'un dispositif d'accueil, et pas simplement d'hébergement.
Je rappellerai enfin que les CADA font très bien leur travail, pour un prix de journée inférieur à celui d'un centre d'hébergement et de réinsertion sociale (CHRS).