Avec ce texte examiné en nouvelle lecture, c’est le grand flou, et il est regrettable, mes chers collègues, que vous n’ayez pas tenu compte des propositions du Sénat, après celles que nous avions faites ici même en octobre dernier lors de la première lecture.
Il est vrai que les données économiques sur lesquelles vous vous fondez ne sont pas du tout fiables. Les économies, M. Barbier l’a rappelé, sont essentiellement dues à des mesures de type rabot, qui n’ont rien de structurel et qui n’infléchiront en rien l’accroissement tendanciel des dépenses. Les prévisions gouvernementales sont très fragiles, pour ne pas dire d’un optimisme démesuré.
Nos collègues sénateurs vous tendaient la main, notamment sur les jours de carence dans la fonction publique ou la modulation des allocations familiales en fonction des revenus – véritable kidnapping des familles. Vous répondez aujourd’hui encore par la négative. C’est dommage.
M. Barbier propose par sa motion le rejet de ce texte ; l’UMP la soutiendra bien entendu.