Je demande à M. Véran de faire preuve d’un peu de correction et d’être raisonnable également envers l’opposition. Il n’y a pas que la vérité qui puisse sortir de votre bouche, et sachez que nous pouvons nous aussi exprimer un point de vue. Ce n’est pas la peine de tenir des propos quelque peu agressifs.
On refonde le mécanisme de la clause de sauvegarde en créant un nouveau système, basé sur le fait qu’il y a de nouveaux produits innovants et, effectivement, onéreux. Mais il ne faudrait pas qu’à partir de ce constat, tout le monde soit concerné par ces mesures : cela reviendrait, en présence de quelqu’un roulant sur l’autoroute et dépassant la vitesse limite, à pénaliser tous les chauffeurs qui se trouvent sur l’autoroute au même moment. Il faut aussi savoir raison garder. Je crois d’ailleurs que cela ne répond pas aux annonces qu’avait faites la ministre de la santé à l’Assemblée nationale. Avec ce type d’articles, on pénalise toute – je dis bien : toute – l’industrie pharmaceutique.