Merci, madame la secrétaire d’État, pour votre réponse. Quant à l’utilisation de ce séquenceur, il suffit de se mettre en rapport avec le CHU de Reims et le chef de son service de génétique pour savoir que cet équipement a permis à des milliers de patients d’être accompagnés dans leur chemin thérapeutique.
Il ne s’agit pas uniquement de patients de la Marne ou de Reims : des malades de Picardie, de Lorraine, d’Île-de-France viennent à Reims. Dans le cadre de la réforme territoriale qui est en pleine actualité, nous sommes la seule grande région à connaître sa capitale régionale, puisqu’il a été dit que ce serait Strasbourg. Il me semble important qu’on puisse constituer des pôles d’équilibre autour de nos CHU. On ne pourra pas se contenter d’envoyer des patients de Picardie en Alsace pour se faire soigner.
Ce séquenceur constitue donc un symbole, s’agissant des pôles d’équilibres qui devront exister dans ces grandes régions, afin de garantir un principe qui nous tient à coeur : l’accès équitable aux soins sur l’ensemble de nos territoires.
Certes, j’ai parlé du séquenceur parce qu’il y a de fortes inquiétudes au sein du personnel médical et des patients, mais c’est aussi un appel en faveur des pôles d’équilibre qui permettront, au sein de ces grandes régions, de garantir l’égal accès aux soins à nos concitoyens.