Ma question s’adresse à Mme Ségolène Royal, ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie. Je souhaite appeler son attention sur la situation environnementale des abords de l’autoroute A103 qui traverse le département de la Seine-Saint-Denis.
J’ai multiplié les courriers concernant la dégradation des abords de la bretelle de l’autoroute A103 aux ministres successifs de l’environnement. Cette bretelle constitue l’entrée de deux villes situées dans ma circonscription, Rosny-sous-Bois et Villemomble.
J’ai même réalisé, sous la forme reportage-photo édifiant, un livre, qui a été transmis aux services concernés. Mes courriers sont restés sans réponse, alors que ce terrain abandonné est une emprise de l’État. Il continue à servir de décharge publique : on y constate un amoncellement de détritus, de gravats, et de vieux matériaux déposés par la direction départementale de l’équipement.
Le démantèlement à la pelleteuse de camps de roms a eu pour conséquence une augmentation de la masse d’encombrants sur place. La légitime exaspération des habitants est à son comble. J’ai de plus constaté que presque tous les abords des bretelles autoroutières de mon département ressemblent à des dépotoirs. Ces situations sont, à plusieurs égards, intolérables.
Elles le sont, en premier lieu, parce qu’elles portent atteinte au cadre de vie des habitants, qui se plaignent d’être quotidiennement confrontés à un paysage dégradé. Elles nuisent également à l’image de mon département, que traversent quotidiennement les usagers des aéroports de Paris-Charles de Gaulle, du Bourget, et du parc des expositions de Paris-Nord Villepinte où se déroulent divers séminaires.
Elle le sont, en second lieu, parce que le département s’apprête à accueillir au Bourget, dans un an jour pour jour, la 21ème Conférence internationale sur le climat. Or la France a choisi de la placer sous le signe de l’exemplarité environnementale. Le département de la Seine-Saint-Denis verra à cette occasion ses routes sillonnées en tous sens par des délégations officielles et des acteurs majeurs de la société civile.
Je réclame donc un plan d’urgence et une mobilisation générale pour venir à bout de ce problème de pollution qui porte atteinte à la fois au cadre de vie des habitants et à l’image de ce département. Je tiens à vous alerter sur la nécessité d’être prêt à temps pour l’accueil de cette conférence internationale.
Je suis certaine que l’on peut mobiliser les citoyens, les élus et les services de l’État autour de ce grand défi qui témoignera du rayonnement de la France en matière environnementale et qui accompagnera le développement de ce département si prometteur qu’est la Seine-Saint-Denis.
Je vous demande donc les mesures, les moyens et les collaborations que vous comptez mettre en oeuvre pour remédier à cette situation.
Le 11/12/2014 à 19:17, ROUX xavier a dit :
Tour a fait d'accord avec vous ,Madame la Députée, SUR LE CONSTAT. Mais, vous pouvez rajouter les rues de Villemomble qui sont envahies de papiers, boites de pizza, boites MAcdo , et autres canettes. Personnellement, je reçois dans mon jardin, jetées par dessus la haie , les mêmes objets, au risque d'ailleurs de les recevoir sur la figure.
Par contre votre proposition est une nouvelle fois (comme à chaque fois pour les politiques) qu'un traitement du mal, mais pas de la cause. C'est un peu comme si on mettait la poussière sous le tapis. Les actes d'incivilité se multiplient sans que vous politiques ne réagissiez, de peur de provoquer des émeutes... et voilà ou on arrive. Il ne faut , selon vos principes ,surtout pas être répressif ... et alors ne vous plaignez pas de voir le département de la Seine ST Denis devenir le département des "INTOUCHABLES" comme en INDE. On ne voit que la régression. Et encore, je pourrais vous parler de la voie ferrée, pas du tout entretenue dans ses abords, jonchée elle aussi de détritus, pour la plus grande joie des RATS. Je dépense chaque année environ 100 appâts pour ne pas être trop envahi.
Voilà ma réflexion par rapport à VOTRE DESIR DE CACHER LA MISÈRE lors de la conférence de l'an prochain.
Espérant qu'un jour la tendance s'inverse .
Salutations distinguées
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