Intervention de Rémi Delatte

Séance en hémicycle du 25 novembre 2014 à 9h30
Questions orales sans débat — Plan d'exposition au bruit de l'activité aéronautique de la base aérienne de dijon-longvic

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRémi Delatte :

Monsieur le secrétaire d’État chargé des transports, de la mer et de la pêche, plusieurs communes de l’agglomération dijonnaise sont concernées par le plan d’exposition au bruit de la base aérienne de Dijon-Longvic.

Depuis quelques semaines, hélas, le Gouvernement a annoncé la dissolution de la base aérienne. Il faut donc reconsidérer complètement les conséquences des nuisances sonores des aéronefs.

Depuis 1995, date d’élaboration de ce plan d’exposition au bruit, toujours en vigueur aujourd’hui, la situation a bien changé. On dénombrait en effet sur cette base 36 000 mouvements aériens par an, dont 25 000 dus aux seuls Mirage, des avions militaires particulièrement bruyants. Aujourd’hui, cette base ne connaît plus qu’une très faible activité aéronautique civile.

Plusieurs communes sont en train de réviser leur plan local d’urbanisme. Eu égard aux enjeux urbanistiques que présente l’emprise de la base aérienne, qui fait l’objet d’un contrat de redynamisation de site, la révision du plan d’exposition au bruit de l’aéroport de Dijon-Longvic doit intervenir au plus vite.

Pouvez-vous, monsieur le secrétaire d’État, m’indiquer les intentions de l’État en la matière ? Les habitants du Grand Dijon, et même de la Côte-d’Or, ont vécu, en raison de la fermeture de cette base aérienne, un traumatisme économique, social et humain. Il ne doit pas s’accompagner d’une incapacité, pour les communes d’une grande partie l’agglomération dijonnaise, à concevoir leur aménagement et leur développement en raison de servitudes subordonnées à une activité aéronautique virtuelle.

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