Madame la secrétaire d’État chargée du commerce, de l’artisanat, de la consommation et de l’économie sociale et solidaire, hier, le Président de la République s’est rendu sur le site de Florange pour réaffirmer les actions du Gouvernement en faveur de l’emploi et du redressement de notre industrie.
Nous savons tous qu’une usine qui ferme, une entreprise qui a des difficultés, c’est un drame, tout d’abord pour les salariés et leurs familles, mais aussi pour les territoires concernés. Une industrie qui ferme, ce sont aussi des sous-traitants, des commerçants, des artisans en difficulté et des services publics fragilisés, car le dynamisme d’un territoire existe essentiellement grâce aux femmes et aux hommes qui y travaillent et qui y vivent.
Notre action à Florange a permis le reclassement de quasiment tous les salariés et la mobilisation de 238 millions d’euros d’investissements d’ici à 2017. En mai 2013, nous avons défendu la loi « Florange » pour empêcher les fermetures brutales de sites rentables et, surtout, pour s’assurer que l’entreprise recherche réellement un repreneur pour sauver des emplois existants. Si l’entreprise ne joue pas le jeu, elle s’expose à des sanctions comme, par exemple, le remboursement des aides publiques perçues.
En ce début d’année, dans mon département, en Haute-Vienne, soixante-huit salariés d’une boulangerie industrielle ont appris la fermeture de leur usine. Grâce à cette loi, un repreneur a été trouvé et des emplois seront sauvegardés. Une entreprise de pâtisserie industrielle va reprendre l’activité.
Madame la secrétaire d’État, ma question est simple : comment le Gouvernement se mobilise-t-il sur tous nos territoires pour redonner de la force à notre appareil productif ?