…oui, assoupli, en supprimant l’obligation de recours au référendum, nous avons en seconde lecture jugé plus équilibré et plus sage de maintenir une majorité qualifiée au sein des collectivités territoriales concernées. En effet, pour prendre une telle décision, il faut bien rechercher des majorités larges, des majorités de consensus républicain, qui ne se résument pas à de simples majorités politiques.
Cette carte n’est donc pas figée. Elle pourra évoluer. Mais c’est à présent à la démocratie locale qu’il appartiendra de décider.
C’est dans le même esprit de concorde, je dirais même de concorde nationale, que nous avons, à l’unanimité, voté l’amendement de Philippe Bies désignant Strasbourg comme chef-lieu de la future grande région à laquelle elle appartiendra. Parce que le statut de Strasbourg, ce n’est pas une question locale. C’est un enjeu national, et même européen.
Mais cette remarque vaut aussi pour la carte que nous allons voter. Car ce n’est pas la simple carte des régions, c’est la carte des régions de France, des régions de la République.