Ce serait faire oeuvre d’égalité que de les appliquer aussi dans la fonction publique hospitalière.
Nous avons été un peu frileux, pour notre part, en matière de droit d’inventaire et je m’en tiendrai là du fait de la présence d’anciens ministres. Toujours est-il que nous avions proposé un – un seul – jour de carence, qui a permis d’économiser 75 millions d’euros dans la fonction publique hospitalière. Ce n’est pas moi qui le dis, ni le groupe UMP, mais le syndicat des directeurs d’hôpitaux publics qui, dans une lettre au Président de la République – votre président – le supplie, à l’issue d’un conseil d’administration, de ne pas remettre en cause ce jour de carence. Leur argument, très fort, est que ces 75 millions d’euros sont reversés à des sociétés d’intérim !
Les trois jours de carence décidés par le Sénat étaient, je le répète, une mesure de bon sens et juste. Supprimer cet amendement, c’est faire un geste antiéconomique.
Madame Fraysse, il est savoureux que vous preniez pour argument le fait qu’après tout, le point d’indice est bloqué depuis cinq ans. Cela ouvrirait-il un droit à être en arrêt maladie ?