Mais je vous signale que le président de la Fédération hospitalière de France lui-même, ainsi que son directeur, demandent que l’on restaure un jour de carence ! Cela leur coûte tellement cher : plus de 70 millions par an !
Je peux vous citer un autre exemple : dans nos collectivités territoriales et notamment dans la municipalité que je connais, nous enregistrons 70 000 à 80 000 euros par an de supplément, simplement parce que le taux d’absentéisme augmente depuis que vous avez supprimé le jour de carence.
Nos sénateurs ont donc fait preuve de courage en disant que le secteur public et le secteur privé doivent être traités à égalité. Il est normal que les personnes travaillant dans le secteur public et celles travaillant dans le secteur privé aient les mêmes obligations.
Mme Fraysse évoquait la fatigue des personnes travaillant dans les hôpitaux : mais qu’en est-il de celles travaillant dans les usines ? Ne sont-elles pas également fatiguées ? Or elles, elles n’ont pas de jour de carence !