Intervention de Philippe Vigier

Séance en hémicycle du 25 novembre 2014 à 15h00
Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2015 — Assurance maladie

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Mes propos vont dans le sens de ceux qui viennent d’être tenus : M. le rapporteur Olivier Véran n’était pas présent dans l’hémicycle lors de l’examen de la deuxième partie de la loi de finances ; mais j’étais présent lorsque nous avons déposé cet amendement ! Alors ne demandez pas pourquoi nous ne l’avons pas déposé, puisque vous n’étiez pas là : le ministre qui était au banc a refusé cet amendement !

Par ailleurs, vous n’avez pas répondu à mon observation : un tel amendement aurait constitué un cavalier budgétaire. C’est la raison pour laquelle le Sénat n’a pas pu couvrir les trois fonctions publiques. Il faut que chacun le sache !

Madame Fraysse, tout le monde souhaite que les fonctionnaires gagnent mieux leur vie ; tout le monde souhaite pouvoir leur assurer de meilleures conditions de travail. C’est pourquoi, pour ma part, je ne me satisfais pas que l’on bloque le point d’indice pour tous les fonctionnaires en dehors des agents de la catégorie C !

Par ailleurs, madame, vous savez comme nous que le pouvoir d’achat a, en 2013, baissé pour la première fois depuis trente ans, de 0,9 point ! C’est très bien de vouloir que chacun bénéficie de la suppression du jour de carence de manière à ce que personne ne soit pénalisé ; mais il aurait peut-être été plus utile de ne pas adopter d’autres mesures qui ont attenté directement au pouvoir d’achat !

Enfin, dernier élément sur lequel vous ne nous avez jamais répondu : la mise en place du jour de carence a permis de diminuer l’absentéisme. J’aurais aimé que sur ce point, vous vous montriez un peu plus diserts – mais ce n’est pas le cas !

1 commentaire :

Le 26/11/2014 à 13:59, laïc a dit :

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On réexplique : les gens vont au travail même malades car ils ne veulent pas payer pour leur maladie. Ce faisant, ils travaillent mal et dans la souffrance, car on ne travaille pas bien malade, la qualité du travail s'en ressent, et le travail mal fait, ça a un coût aussi, plus important que de rester chez soi à ne rien faire, car il faudra tout refaire après, c'est du temps perdu. D'autre part, en cas de maladies infectieuses, c'est tout le personnel qui va être contaminé, ainsi que les usagers dans le service public, et finalement le coût engendré par la personne malade venant au travail sera de très loin supéieur à la non venue de cette personne au travail.

Convaincus par ces explications, MM. les députés de droite ?

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