Cet amendement a pour objet de protéger le système particulier du don de sang en France et de ne pas nous soumettre à une décision qui remettrait en cause les principes essentiels du don du sang, c’est-à-dire le volontariat, l’anonymat et la gratuité.
Il s’agit d’une volonté politique. Notre rapporteur, qui dit connaître particulièrement bien le sujet, nous a montré à de nombreuses reprises son talent, son énergie et sa fougue à contrer ceux qui ne sont pas de son avis. Nous lui faisons donc confiance pour faire en sorte que soit protégée la chaîne de la transfusion sanguine qui, en France, est une institution très particulière.
La spécificité française dans ce domaine repose sur des atouts exceptionnels. Outre la sécurité qui caractérise les produits sanguins et leurs dérivés, la qualité scientifique qui prévaut lors de la sélection des donneurs, le traitement des dons et le fractionnement, nous disposons d’une garantie thérapeutique de qualité et de traçabilité absolument remarquable. Pour toutes ces raisons, il y a lieu de supprimer l’article 51.