Et quand les familles en sont à dix euros près à la fin du mois et qu’elles se demandent comment elles vont s’en sortir, vous ne pouvez pas demander au membre du couple qui gagne le plus d’arrêter de travailler pour prendre la place de l’autre afin de garder les enfants ; ce n’est pas possible.
Je proposais dans mon amendement que, dans le cas où la réduction du congé parental serait effectivement votée, les enfants ne pouvant plus être gardés par l’un de leurs parents bénéficient d’un accès prioritaire en crèche ou en maternelle. Ce n’est pas ce que vous avez prévu. Que va-t-il se passer alors ? Les mères prendront leurs deux ans de congé parental et faute de pouvoir retrouver un emploi à l’issue de cette période, elles se retrouveront sans salaire ni allocation, et seront obligées de rester en congé une année de plus parce qu’elles n’auront aucune solution de garde pour leurs enfants. Ce n’est pas ce que j’appelle protéger les droits des femmes.