Peut-être convient-il d'appréhender le dispositif du point de vue inverse. D'une part, vous partez du principe que la concurrence est un moyen de faire baisser les prix. Or, comme je l'ai indiqué, nous ne sommes pas nécessairement tous d'accord sur ce point. D'autre part, vous imposez des contraintes en matière d'aides d'État. Certes, cette politique est dans les gènes de l'Union européenne, nous pouvons l'intégrer dans notre raisonnement. Mais, dans un contexte où, hors d'Europe, les États subventionnent les prix de l'énergie pour les faire baisser, être membre de l'Union européenne devient un handicap ! Or, au sein de cette commission, nous défendons la construction européenne, et nous voulons plutôt davantage d'Europe que moins d'Europe. Vous nous mettez dans une situation très délicate : au lieu d'aider les États membres et les entreprises européennes à faire face à la concurrence internationale, vous leur ajoutez des contraintes qui les mettent encore plus en difficulté. N'est-il pas temps de changer de logiciel ?