La plateforme téléphonique de prévention de la radicalisation violente aurait recueilli de nombreux signalements en milieu rural où rien ne laisse présager de tels comportements. Pouvez-vous dresser un premier bilan de ce dispositif ?
Selon la loi du 3 août 2009 relative à la gendarmerie nationale, celle-ci « contribue à la mission de renseignement et d'information des autorités publiques, à la lutte contre le terrorisme, ainsi qu'à la protection des populations ». Dans les zones rurales, ne serait-il pas opportun que la gendarmerie se mobilise en liaison avec les élus et la population pour lutter contre le phénomène de radicalisation ?
Avons-nous renforcé nos moyens de coopération avec les principaux services de renseignement ? Je pense évidemment aux Européens, en particulier aux Britanniques, mais aussi aux Américains et aux Russes.