Nous sommes ici à cheval entre la politique étrangère et la politique intérieure. La situation est ubuesque car le gouvernement brésilien ne respecte pas ses obligations depuis des années. À quoi sert ce pont alors qu'il n'y a pas de début de construction de route du côté brésilien ? De plus, les dérives en matière de dépenses sociales et d'immigration clandestine ne sont pas sanctionnées par le Brésil et il n'y a aucune coopération des services de ce pays dans la lutte contre l'orpaillage – je rappelle que les convois passent au vu et au su de tous sur ces autoroutes fluviales. Si la France ne tape pas du poing sur la table, je crains que cela ne continue pendant des années.