Intervention de Kareen Rispal

Réunion du 29 octobre 2014 à 9h30
Commission des affaires étrangères

Kareen Rispal, directrice des Amériques et des Caraïbes au ministère des affaires étrangères et du développement international :

S'agissant du protectionnisme brésilien, il est vrai qu'il n'est pas si simple de faire des affaires avec ce pays, mais toutes nos entreprises du CAC 40 sont sur place depuis longtemps. La stratégie d'implantation au Brésil tend à pallier cet obstacle.

Nous intéresser à cet État ne nous empêche pas en effet de nous intéresser à d'autres marchés prometteurs comme la Colombie, le Pérou, voire la Bolivie, où nos entreprises sont déjà présentes et ont des prospects intéressants.

Par ailleurs, si Marina Silva a été soutenue par les églises, elle n'a pas obtenu un très bon score, ce qui montre qu'elles n'ont pas été une force déterminante dans l'élection.

Monsieur Bacquet, le pays connaît en effet de l'insécurité mais ce n'est pas un frein à l'investissement pour nos entreprises.

Il est vrai que le Brésil investit beaucoup en Afrique, qui connaît des taux de croissance assez importants et dispose de ressources. Il est d'ailleurs souvent demandeur de coopérations triangulaires avec la France et l'Afrique, mais sans jamais formuler de propositions d'actions très concrètes.

Quant aux conditions relatives aux négociations avec l'Iran, elles ont changé ; nous sommes engagés dans un processus dont le terme est le 24 novembre.

S'agissant de l'échec du contrat sur les avions de chasse, on n'a pas beaucoup d'explications : nos concurrents étaient sans doute moins chers et je ne suis pas sûre que le Brésil ait eu vraiment l'intention d'acheter des Rafale. En revanche, dans la marine, nous avons une coopération très structurante.

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