Mes chers collègues, il appartient maintenant aux parlementaires que vous êtes et à vos groupes respectifs d'essayer de faire vivre sur le terrain ce rapport parlementaire. Nous offrons au monde associatif un miroir dont il peut s'emparer, qu'il peut faire vivre et utiliser comme un moyen d'action, de revendication, le cas échéant, pour faire avancer le dossier. Une cellule de veille un peu informelle peut être utile. Elle nous permettrait de veiller au grain. Par ailleurs, vous savez qu'une commission d'enquête peut, dans l'année qui suit la remise de son rapport, demander qu'un débat soit organisé sur le sujet. Et un groupe peut toujours demander un débat.
Enfin, je dois vous dire le bonheur que j'ai eu de présider cette commission. Il y a encore quelques semaines, je doutais que nous soyons capables de faire des propositions, car nous en étions encore à poser le diagnostic. Les cinquante-cinq recommandations que nous faisons confortent les autres travaux parlementaires qui ont été réalisés sur le sujet. Comme l'a dit Jean-Noël Carpentier, on a bien fait de créer cette commission d'enquête !
Cela fait quelques années que je suis dans cette maison, mais, ayant présidé un groupe, j'ai dû m'occuper davantage de mes collègues députés – surtout ceux qui sont turbulents – que du travail parlementaire. Après avoir été libéré de ma présidence, j'ai eu la chance de participer à une commission d'enquête sur la sidérurgie et à une autre sur l'industrie ferroviaire française. Je peux vous dire que c'est l'une des tâches de député qui me plaît le plus, qui est la plus enrichissante, la plus productive, et très gratifiante d'un point de vue intellectuel. Dans les trois cas, on a toujours abouti à un consensus. Je tiens à remercier tous mes collègues, qu'ils soient de la majorité ou de l'opposition, d'avoir pu construire ce travail commun. Il nous appartient collectivement. À chacun de le faire vivre, en apportant sa contribution et ses nuances. En tout cas, j'ai bien compris que vous étiez tous d'accord pour l'adopter et je vous en remercie.