On s’est bien rendu compte, tant du côté que du législateur que de celui des magistrats, que le système clochait.
Du côté du législateur, on a d’abord créé l’imprescriptibilité ; or, plus on allonge la durée de la prescription, plus on se rapproche de l’imprescriptibilité, ce qui est très dangereux. Cela revient en effet à banaliser l’imprescriptibilité, qui s’applique, comme vous le savez, aux crimes contre l’humanité, dont on sait, après le choc de la Seconde Guerre mondiale, ce qu’ils ont représenté. Donc, premier élément de réflexion : il y a, à côté de la prescription, l’imprescriptibilité ; aller trop loin dans la durée de la prescription, c’est se rapprocher de l’imprescriptibilité et, à partir de ce moment-là, je le répète, c’est banaliser le crime contre l’humanité, ce qui est très dangereux.
Le 28/11/2014 à 00:49, Myrtille a dit :
Là c'est vous, Alain Tourret qui banalisez les crimes sexuels ! Comment votre cerveau est-il constitué pour exprimer ceci : "aller trop loin dans la durée de la prescription, c’est se rapprocher de l’imprescriptibilité et, à partir de ce moment-là, je le répète, c’est banaliser le crime contre l’humanité, ce qui est très dangereux." Vous rendez-vous compte ?
Le 27/11/2014 à 23:38, AIVI (Association) a dit :
L'inceste est pire qu'un crime contre l'humanité, c'est un crime contre l'humanisation.
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