C’est pour cette raison que j’insiste tout particulièrement sur les politiques publiques, les dispositifs existants, les statistiques et leur fiabilité, sur la nécessité d’entourer les enfants de personnels médicaux dans les écoles, d’enseignants, de personnels sociaux, ou d’autres adultes qui soient en mesure de détecter certains signes et de donner l’alerte. Ces mesures ne sont pas du tout incompatibles avec la nécessité d’apporter toute modification nécessaire à notre droit de la prescription à condition de ne pas fragiliser notre dispositif juridique.
Je ne fais de procès à personne, malgré ce que j’ai pu entendre à la volée dans cet hémicycle, pour une raison simple : l’engagement politique a pour ressort principal la préoccupation de l’autre, le souci d’agir sur la vie de l’autre, pour lui faire du bien.